Sainte Savine Basket

Avant Match – NF 1 – On ne supporte pas la défaite

Avant-match – La Glacerie – SSB – Championnat de NF1 – Poule A – 13ème journée

La fin d’année a été physiquement difficile pour la meneuse des panthères. L’occasion, de prendre des nouvelles de Majda Ghariani et de revenir sur l’actualité des saviniennes, quelques heures avant le match phare de la 13ème journée, contre et chez le leader de la poule, La Glacerie.

SSB : Tout d’abord, comment vas-tu ?

MAJDA GHARIANI : Bien, je te remercie. Si la question est d’ordre physique, cela va mieux. La trêve a été profitable et les soins dont j’ai pu bénéficier avec Stéphane Puech,  le kiné de l’équipe, ont considérablement amélioré l’état de mes genoux, surtout depuis Alençon où j’avais fini péniblement la rencontre. Je ne suis pas à 100%, avec un genou gauche toujours en délicatesse, mais cela va mieux.

SSB : Les deux derniers matchs, contre Alençon puis Le Havre, se sont respectivement soldés par une victoire miraculeuse et une défaite plutôt logique. Quelles sont les explications ?

MG : Tu veux que je te dise ? Je n’en sais rien. Ou plutôt, il y a sûrement une conjonction de plusieurs raisons. Dans les faits, on a mis beaucoup moins d’intensité, de dureté et on a fait preuve de beaucoup moins de concentration que les matchs précédents, des paramètres qui ont fait notre force depuis le début de saison. Et on a été logiquement punies. On s’en était miraculeusement sorties contre Alençon mais cela n’a pas suffi contre Le Havre. Si c’est un relâchement, il est sûrement inconscient car ce n’est pas la peine d’imaginer une seule seconde que l’on a fait preuve de suffisance. On respecte nos adversaires quels qu’ils soient, du plus modeste au plus fort. Après, ces deux rencontres ont fait suite au déplacement de Sceaux qui a sûrement mobilisé nos énergies compte tenu de l’enjeu qu’il représentait, ce déplacement chez le leader du moment, et la superbe victoire que nous avons ramenée. C’est peut-être là qu’il y a eu un relâchement inconscient. Alençon a été un avertissement, juste avant la trêve, pas au meilleur moment. Après une coupure de 15 jours, pas toujours facile à gérer, on a fait une semaine d’entraînement difficile avec des joueuses aux soins, d’autres malades et cerise sur le gâteau, on a perdu Amandine (entorse de la cheville), le bouledogue de l’équipe. Ce n’était sûrement pas les meilleures conditions pour un match de reprise. Mais cela n’excuse pas la pauvreté de notre prestation et n’enlève en rien le mérite du Havre qui a su prendre le match.

SSB : Et maintenant ?

MG : Maintenant, il faut se remettre au travail. Nous avons pris le temps d’analyser notre prestation, de se dire les choses, de regarder ce qui avait failli, les responsabilités de chacune, les domaines où nous avons péché. Il faut qu’on remette notre jeu en place en défense où on doit remettre de l’intensité et de la dureté car on ne doit pas prendre près de 80 points dans un match, même si notre jeu offensif aurait quand même dû nous permettre de l’emporter. En ce qui concerne l’attaque, il faut que l’on se partage le ballon comme on a toujours su le faire. On est une équipe composée d’individualités mais qui tire sa force aussi du collectif. On ne doit pas s’en remettre aux joueuses cadres pour pallier nos carences. Il faut toutes faire les efforts. Mais je ne doute pas de cela. La semaine d’entraînement a été très bonne aussi bien défensivement qu’offensivement. Quel que soit le résultat de demain soir, je sais que l’équipe va rebondir et reprendre sa marche en avant. Une défaite n’est pas la fin du monde, même si j’ai rarement vu une équipe aussi revancharde et rancunière. Aucune d‘entre nous ne supporte la défaite !

SSB : Justement ce match de samedi contre La Glacerie, comment se présente-t-il ?

MG : Nous devons y aller sans aucune pression, avec l’objectif de le gagner, comme tous les autres. Amandine sera encore absente, mais les autres seront bien là ! La Glacerie est une belle équipe dont le collectif est le point fort. A nous d’élever notre niveau de jeu.

Interview réalisée par Arnaud Monnin

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