Sainte Savine Basket

PRF SSB3 : Dur, dur, de jouer à 4 contre 4

SSB 3 – Monéteau : 69-43

(23-19), (12-12), (19-6), (15-6)

Anaïs (16), Lydie (13), Mimi (12), Sarazh (11), Charlotte (10), Mag, Isa, Noémie.

2 paniers à 3 points. 11 Fautes. 7/12 aux LF.

Le règlement l’autorise dans notre championnat : si une des deux équipes est en effectif restreint, elle peut demander à jouer à 4 contre 4. C’est ce que n’a pas manqué de faire l’équipe de Monéteau qui s’est déplacée à 5 joueuses dimanche dernier à Volbart. C’est de bonne guerre, même si le « vieux » basketteur que je suis regrette le temps où les équipes jouaient quand même à 5 et arrivaient parfois à l’emporter, mais c’était sans doute une autre époque…

Les panthères allaient donc devoir s’adapter et à ce jeu là, ce sont les icaunaises, ayant déjà testé la formule, qui s’en accommodaient le mieux, prenant rapidement le score avec Yandzi que les saviniennes ne parvenaient pas à contenir, et qui marquaient 14 des 19 points de son équipe dans le premier quart-temps. Après un retard à l’allumage, les coéquipières de Karelle recollaient au score pour finalement remporter ce premier acte 23 à 19, mais dans la douleur.

Le second sera du même acabit, les visiteuses répondant sans complexe aux attaques saviniennes par une adresse à mi-distance assez efficace et ne permettant aux locales de regagner le vestiaire qu’avec seulement les mêmes 4 petits points d’avance (35-31).

Il faudra que les saviniennes durcissent le ton en défense en appliquant une individuelle avec contestation de passes systématique, pour parvenir à décrocher leurs adversaires du jour dans le troisième quart-temps et les limiter à 6 petits points marqués (19-6).

Le dernier acte sera similaire avec une limitation de l’attaque icaunaise encore à 6 points marqués (15-6).

Mais ce quatrième quart-temps aura été le théâtre d’un événement exceptionnel, aussi fréquent que le passage de la comète de Haley ou que la naissance d’un panda en France, une action dont les observateurs se souviendront vraisemblablement toute leur vie et dont les absents dans les tribunes, et ils étaient très nombreux, regretteront d’avoir manqué : Sarah Tchoupi Vigne nous a gratifié d’un tir à 3 points dont elle rêvait depuis que sa maman lui adonné la vie et dont elle seule a le secret, cette recette Tchoupienne qui fait qu’il ne rentre habituellement jamais dans le cerceau. Alors que s’est-il passé en ce dimanche 8 décembre 2019 pour que ce merveilleux tir, pris avec toute l’élégance qu’un tel geste requiert, fende le ciel de Volbart, presque au ralenti, comme si le temps s’était arrêté pour lui, pour fracasser la planche d’un panneau, qui n’avait jamais vécu telle expérience, et terminer sa course dans un filet tremblant de peur… et de bonheur, comme celui de sa bande de copines dont les cris de liesse relevaient alors de la folie collective.

Ce dimanche 8 décembre 2019, Sarah Tchoupi Vigne, touchée par la grâce divine, a réalisé son rêve… Nous voilà tranquille, elle ne recommencera plus jamais… pensez-vous.

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